Bon autant continuer dans mon littéraire. :-)
Bref, voilà une ch'tite histoire :-p
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Allongé sur une tendre pelouse d’un vert pénétrant, le torse dénudé, la respiration lente, je profite d’une après-midi libre. Ici, tout me semble paisible. Les odeurs des maintes plantes me stimulent l’odorât. Le souffle du vent me chatouille les pores de la peau. Pris de bien être, mes lourdes paupières se ferment. Le silence est soudainement brisé soit par une respiration trop forte, soit un mélodieux chant d’oiseaux. Tendant l’oreille, j’entends des gazouillements. Entrouvrant un œil, j’aperçois des petits oisilleaux dans leur nid, perché dans une branche du tilleul m’offrant une ombre rafraichissante. Quelques gouttes de sueur perlent sur mon front. Sentant la fatigue qu’offre le stress du quotidien, je commence tout doucement à m’assoupir. L’esprit relaxé, je me repose avec sérénité. Au bout de deux heures me semblant pourtant courtes, je sens des chatouillements sur mon torse. S’éveillant, j’observe un insecte aux couleurs vives se dégourdir les pattes. Laissant le petit animal s’épanouir sans dérangement, je lève les yeux vers le ciel. Celui-ci est bleu pâle ponctué faiblement par des nuages blanchâtres. La sphère lumineuse brille de milles feux. Ne se souciant de rien, je chantonne une douce mélodie. Puis, pris d’une soif imposante, je me lève et marche tranquillement tout en remontant le cours d’un mince ruisseau. Admirant le paysage défilant devant mes pupilles, au bout d’une quinzaine de minutes, j’arrive à la source. Le regard émerveillé, je regarde tout autour de moi et j’observe que la nature est luxuriante. Des hauts arbres majestueux dominent le tableau, des buissons et des fougères en second plan et cette source placée au centre domine le spectacle. Celle-ci à de l’eau si pure qu’on en voit à travers la terre d’argile. Se penchant, mes lèvres touchent l’eau, mon palais délicat engouffre l’eau claire. Pris d’un réel plaisir, je délecte la sensation glacée de l’eau si fraiche. Cet instant, malgré qu’il est si simple est qualifié de magique. Avec un réel désir, j’entreprends le dessin du paysage dans un petit carnet. Petit à petit, le ciel s’assombrit. Bercé par les douces lumières des astres, je m’endors à la belle étoile.