Suicide :
L’appel à l’aide.
La simplicité de celui-ci est aisé. Tout simplement, tu es malheureux, en désespoir de cause, tu mimes vouloir mettre fin à tes jours (et prend le risque de réellement se tuer.) Ainsi, les gens prennent conscience de ton mal-être et, tu espères qu’ils te comprennent mieux et acceptent mieux. Et en priorité, qu’ils t’aident. Cet appel à l’aide ne devrait pas exister. Devoir user des mesures pareilles pour qu’on t’écoute, ça démontre la médiocrité des gens qui t’entourent.
Le vrai, non l’appel à l’aide.
Lâcheté.
Le suicide est un acte de « Fuite » de la vie. Celui-ci est souvent injustement introduit comme lâcheté. En effet, mettre fin à ses jours impliquerait une fuite. La fuite de ne pas supporter la vie, comme le font les autres est donc mal vue. Car dans la société qu’on nous implique, nous devons marcher normalement, faire un parcours normal. Nous devons assumer le poids qu’on place sur tes épaules, celui de la vie humaine sans qu’on t’en laisse le choix. Nous souffrons, tu dois souffrir, tu n’as pas le choix. En réalité, la lâcheté ne serait pas celle de ceux qui accusent de lâcheté ceux qui mettent fin à leurs jours ? Enfin, la douleur est que ça fait du mal aux gens que nous côtoyons. Donc, moralement parlant, si tu as des êtres proches, il ne faut pas se suicider pour une cause assez vaine. Mais pour une cause adéquate. Par contre, si les proches en question sont assez responsables de ton mal-être, qu’ils y contribuent, te font du mal. Pourquoi ces lâches qui te démoralisent et qui t’amènent au suicide feraient de toi un lâche alors que ton choix dépend de leur lâcheté. Nous refusons d’accepter qu’avant tout, nous sommes lâches. Fuir la lâcheté ambiante serait signe de lâcheté ? J’ose émettre quelques doutes.
Conséquences.
Ainsi, mettre fin à ses jours à pour conséquences :
1. Le risque de se rater. Évidemment, si un acte de suicide peut être définitif. On peut se rater et donc, ne pas mourir. Par divers soins, par autres choses. Vu que mettre fin à ses jours demande un courage certain (affronter la peur de l’inconnu, la fin de la vie, …), demande également un acte dans des conditions malsaines pour être suffisamment réfléchi quant à l’agissement, nous nous ratons souvent. (En effet, j’ai réfléchi, et si nous préméditons assez, il y a moyen de se réussir à coup sur.) Je pense que le fait de se rater est quelque chose d’immonde, le pire qui puisse nous arriver (lorsqu’il ne s’agit pas d’un appel à l’aide.) Tout ton entourage risque de t’étouffer, tu risques fort d’être pris de force dans un hôpital, tu manqueras encore plus de confiance en toi, tu seras encore plus malheureux en tout point. Se rater, c’est se dire injustement que même mourir, tu n’en es pas capable. C’est démoralisant au plus haut point. Avant, tu étais démoralisé au point de vouloir mourir, après, tu es démoralisé au point de vouloir mourir mais en pire. Peut-être une des pires des tortures humaines qui soit.
2. On ne peut pas retourner en arrière. L’avenir nous réserve bien des surprises. Peut-être peut-on jouer la chance. Qui sait ? Même si le passé et le présent a réservé des surprises négatives, le futur peut être positif. Il faut croire en l’avenir, se raccrocher à l’espoir. Qui sait, nous pouvons perdre bien des joies (et gagner de manquer des peines.) Le choix du suicide (réussi) est irrémédiable et n’est pas à prendre à la légère. Aussi, un chagrin d’amour n’en vaut pas la peine par exemple. Même si le désespoir te taraude, ce désespoir n’est certainement pas éternel. Il faut regarder objectivement avant de commettre cet acte car, on ne peut pas en revenir en arrière. Car après, il n’y a plus rien. Si on a fait le choix du néant, nous devons assumer les conséquences. Aussi, se suicider avant d’y avoir réfléchi correctement et justement est un acte de pure folie. Ne jamais se suicider sans y avoir médité car il ne faut pas s’enterrer sur le passé et le présent car l’avenir nous tend la main.
3. Il faut savoir que si tu as des enfants, des êtres qui t’aiment, la déchirure sera éternelle. Il ne faut pas rendre triste, détruire à vie les personnes humaines qui t’aiment si ils ne le méritent pas. L’égoïsme à ce point, même si au futur ça ne te regarde pas, ce n’est pas moralement admissible. Par contre, si les personnes méritent la peine, c’est compréhensible d’agir égoïstement.
Pourquoi ?
Car tu ne demandes plus ou presque plus rien de la vie. Que tu es triste, malheureux. Que la vie ne t’apporte plus de joie ou presque plus pour qu’elle a le mérite d’être vécue. C’est totalement compréhensible et non répréhensible. Votre vie vous appartient. Vous pouvez couper le fil si nécessaire à tout moment. Bien sûr, si ce fil mérite d’être coupé et que les nœuds de vos êtres qui vous aiment ne soient pas des gens assez bien que pour vous maintenir en vie.